Religion et Panthéon

L’Empire est un territoire polythéiste où les dieux sont divers et variés. Les croyances sont plutôt basées sur le système de réincarnation et de dieux utiles qui ont chacun une fonction bien définie.
Les lieux de cultes sont des temples que l’on peut trouver à travers l’Empire. Il y a généralement un grand temple par province.

Les Grands Temples sont les lieux de culte principaux. Il en existe un par divinité et un par province, chaque divinité ayant une province comme chef-lieu. Il existe ensuite des temples mineurs qui sont principalement là pour les petits offices.
Chaque Grand Temple est le lieu de vie de prêtres et prêtresses, le chef du lieu est le grand prêtre ou la grande prêtresse.
Pour Vehtë et Effirië, les temples sont des Haut-Temples, dirigés par un Haut-Prêtre et une Haute-Prêtresse. Ils dirigent les grands prêtres et grandes prêtresses qui eux-mêmes dirigent les prêtres et prêtresses.

Chaque lieu de culte est ouvert au public, on peut s’y recueillir comme s’y confesser. Il y est demandé le plus grand calme.
Ce sont cependant des lieux de vie et y apporter sa joie et son aide n’est pas interdit. Assurez-vous d’adresser quelques mots au dieu du temple.
Les différents temples fêtent simultanément les fêtes saisonnières, décorant les temples aux couleurs des saisons.
Un renouveau est également fêté lors de la nouvelle année (qui a lieu à la fin de l’hiver).

On dit dans les parchemins et les livres d’Histoire que les créateurs du monde furent un cristal et une rivière entrant en résonance.
C’est un récit difficile à traduire. De ce fait, il est difficile de savoir si l’histoire est vraie ou fausse.
La rivière serait la représentation de la vie, de l’âme et de l’esprit ; le Cristal serait alors le corps et la connaissance.
Tous deux auraient créé la déesse Vehtë en entrant en résonance.
Elle serait restée seule pendant plusieurs milliers d’années, façonnant Rasvim et Mirvan, puis, elle aurait poussé le cristal de Rasvim dans la rivière de Mirvan, une résonance différente créerait ainsi Effirië.
De la résonance de Vhetë et Effirië naquit l’équilibre que sont Isil et Aurë.
Ces deux-là, toujours jaloux et envieux l’un de l’autre, créèrent Carmä, Eäron, Kementäri & Lüme, et façonnèrent notre monde.
Ces dieux créèrent l’humanité et de leur alliance avec les éléments naquit alors : Olorëa, Emënia, Ingölmo & Fërina.

Que dire des grands dieux si ce n’est qu’ils ont construit le monde ? Déesse de la vie et dieu de la mort se côtoient depuis la nuit des temps, car la vie ne va pas sans la mort. Chacun remplit son rôle sans se marcher sur les pieds.
On dit d’eux qu’ils sont amants et s’aiment éperdument. Effirië serait l'opposée de Vehtë, apparu quand l’ombre toucha un cristal encore pur.

Désignation : La déesse mère du Cristal et de la création.
Affiliation : Déesse mère.
Lieu de culte : Le Grand Temple de Vehtë à Oraci.
Représentant : haut prêtre (Image référence)
D’une apparence douce et légère, Vehtë a une forme proche de l’ange. Ses ailes sont faites de cristal, principalement là pour rappeler qu’elle est la déesse cristalline. Mère de toutes choses sur terre, on dit qu’elle aurait créé le monde par ennui, voulant s’amuser un peu. D’après les croyances, c’est elle qui aurait permis aux dragons d’arriver sur Rasvim.
On la croit principalement présente dans les cristaux blancs qui parcourent ce monde.

Désignation : Dieu de la mort et de la réincarnation, dirigeant du royaume des morts.
Affiliation : Dieu père.
Lieu de culte : Al-Imran.
Représentant : haute prêtresse.
Comparé à sa douce épouse, Effirië a une apparence plus démoniaque, proche du démon et de sa fille Isïl. Il règne sur le monde des morts autant que son aimée règne sur le monde des vivants. Effirië serait celui qui choisit de réincarner un mort, offrant à celui-ci une nouvelle chance.
Son antre serait aussi vaste que le monde de Vehtë. Le Grand Temple du dieu se trouve à Al-Imran car l’entrée de son monde se trouve également là-bas.
Incarné dans les cristaux noirs, on les croit maudit par la mort elle-même.

Le jour et la nuit, la lune et le soleil, la lumière et l’ombre, la guerre et la paix. Tant de choses qui opposent ces jumeaux. Nés de l’amour de Vehtë et Effirië, ces deux dieux sont la représentation singulière de la luxure. Sans morale ni états d’âme, ils se livrent à leur pêchés avec allégresse. Comme un Yin et un Yang, ils sont l’équilibre dans lequel nous vivons et qui ne saurait se rompre.

Désignation : Déesse de la lune, des ténèbres et de la guerre.
Affiliation : Fille de Vehtë et Effirië, soeur jumelle d’Aurë.
Lieu de culte : Noxia
Représentant : Grand-prêtre
Tenant de son père plus que de sa mère, Isïl est faite d’ombres. D’apparence démoniaque, ses griffes sont longues et affûtées, ses oreilles sont pointues et ses ailes sont de grands étendards de guerre. Cette déesse incarnant la guerre et les ténèbres est connue pour être sans pitié. Elle joue perpétuellement au chat et à la souris avec son frère Aurë.
Il est dit qu’elle aime son frère comme un amant, sans jamais avoir pu le lui avouer.
Elle est humainement représentée par la lune.

Désignation : Dieu du soleil, de la lumière et de la paix.
Affiliation : Fils de Vehtë et Effirië, frère jumeau d’Isil.
Lieu de culte : Lumen
Représentant : grande prêtresse
Aurë, contrairement à sa soeur, tient plutôt de sa mère. Dieu de la lumière, il a les cheveux couleur de blé et des yeux d’un bleu profond. Comme elle, il a les oreilles pointues mais dévoile tout de même une apparence bien plus humaine. C’est un dieu bienveillant qui répand la paix sur Laurule alors qu’Isïl répand la guerre.
Il court sans cesse après sa soeur. Comme un syndrome de Stockholm, il a besoin d’elle autant qu’elle a besoin de lui. La serrer dans ses bras pour calmer ses peines est son rêve le plus cher.
Il est représenté par le soleil.

Les dieux primordiaux, enfants d’Isïl et Aurë, sont les quatre divinités qui ont permis l'arrivée de la vie sur la planète. Chacun dans son élément apportant un peu de soi : de la chaleur, de l’oxygène, de l’eau et enfin une terre propice au développement. On dit que Vehtë, fière de ses quatre petits enfants, leur a donné le contrôle de la planète. Ils règnent chacun leur tour pour un cycle de 90 jours, d'où leur nomination "dieux saisonniers".

Désignation : Dieu du feu et des armes (représentation de l’été).
Filiation : Fils d’Isil & frère de Lüme.
Lieu de Culte : Kurasamlalo.
Représentant : grande prêtresse
Cärma, fils d’Isïl, est le digne successeur de sa mère, protégeant les armes qui mèneront à la guerre. C’est un dieu colérique et fourbe à la fois. Joueur, il adore montrer combien il a raison, et plus précisément il adore gagner. D’un physique presque animal, il a le pelage rouge comme le feu et des yeux reptiliens, rappelant les plus anciens dragons.
Plus que le feu et les armes, il incarne l’été, ce moment où la chaleur monte, devenant ainsi étouffante. C’est la période de l’année où les feux sauvages sont destructeurs.
Il est principalement représenté par un volcan, alternativement calme et colérique.

Désignation : Dieu des océans et des tempêtes. (représentation de l’hiver)
Filiation : Fils d’Aurë et frère de Kementäri.
Lieu de culte : Khaïlani.
Représentant : grande prêtresse.
Il faut toujours se méfier de l’eau qui dort. Fils d’Aurë, ce dieu a la forme d’un homme mais il est parcouru d’écailles de poisson. D’un tempérament calme, il est comme sa soeur Kementarï et veille sur les eaux autant qu’elle veille sur la terre, protégeant les humains et les dragons.
Il est l’incarnation de l’hiver, produisant l’eau qui se transforme en neige.
On dit de lui qu’il devint le dieu des tempêtes au moment où sa bien-aimée, humaine, perdit la vie.  Il la ramena à la vie sous la forme d’une sirène qui restera à ses côtés toute sa vie. Elle représenterait la vie sous-marine.
Il est représenté par l’océan en lui-même.

Désignation : Déesse de la terre et de la nature (représentation du printemps).
Filiation : Fille d’Aurë et soeur d’Eäron.
Lieu de culte : Khara.
Représentant : grand prêtre.
Douce et tendre, la déesse de la terre a une apparence animale, s’approchant ainsi de la nature qu’elle protège. Mère de la terre et des hommes, elle veille sur ce territoire baigné par les rayons d’Aurë, son père.
Elle serait joueuse et enverrait des esprits d’animaux pour faire peur aux gens dans les forêts.
Elle représente le printemps et la renaissance, apportant un nouveau cycle de floraison aux arbres et aux plantes. Cette saison est douce, laissant tout le monde se réveiller paisiblement.
On la représente sous la forme d’un renard à neuf queues, majestueux et protecteur de la forêt.

Désignation : Déesse du vent et du son (représentation de l’automne).
Filiation : Fille d’Isil et soeur de Cärma.
Lieu de culte : Thierreal.
Représentant : grand prêtre.
Fille cadette d’Isïl, la déesse des vents et du son a une apparence contraire à celle de sa mère. Cette jeune fille arbore un visage angélique ainsi que plusieurs paires d’ailes à plumes. Elle est capricieuse et égoïste, s’amusant avec le vent, jouant  avec le son.
Représentation de l’automne, elle fait souffler les vents qui débarrassent les arbres de leurs robes de feuilles, annonçant ainsi la fin d’un cycle et le début de la mort.
On dit qu’elle est à l’origine de la mort de l’amour d’Eäron, le chant de la déesse ayant propulsé le navire de cette dernière sur un banc de rochers. Elle devint alors la déesse du son.
Lüme est représentée par un courant d’air emportant des pétales avec lui.

Les dieux majeurs seraient les descendants directs des dieux saisonniers. Nés de leur symbiose avec des éléments, chacun aurait enfanté d’un dieu majeur.
Chacun veille sur l’humanité avec une tâche bien précise.
Il est raconté que les dieux majeurs auraient traversé le temps et l’espace pour trouver les dragons, et auraient ensuite supplié la déesse mère de les faire naître sur Rasvim. Pourquoi ? Mystère.

Désignation :  Dieu des rêves/cauchemar et du sommeil.
Filiation : Fils d’Eäron + l’élément de l'eau
Lieu de culte : Nohrförkylnil
Représentant : Grande prêtresse
Olorëa est le fils d’Eäron, le dieu de l’eau, sa mère étant la bien-aimée de ce dernier. Olorëa a une forme peu commune, celle de deux poissons qui tournent en rond inlassablement.
D'une apparence singulière, Olorëa est un ensemble de deux forces opposées dont les couleurs noire et blanche se complètent dans un échange miroir. Gardien des rêves et des cauchemars, il faut cependant se méfier de cette divinité. En effet les rêves peuvent rapidement se transformer en cauchemars. On dit d’Olorëa qu’il serait polymorphe et qu'il prendrait l’apparence d’une créature unique à chacun, bien que sa forme de poisson soit celle décrite par les livres.

Désignation : Déesse du Foyer, des soins et de l’agriculture.
Filiation : Fille de Kementäri + l'élément de la Terre
Lieu de culte : Finscéal
Représentant : Grand prêtre
La fille de Kementäri aide sa mère plus que tous ses cousins. Veillant à tout ce qui peut se trouver sur terre, elle est la déesse de la santé, du foyer et de l’agriculture, aidant le peuple humain autant qu’elle le peut.
Emënya serait une déesse capricieuse à qui il faut souvent rendre hommage pour espérer avoir une bonne saison.
Représentée par une tourterelle, les humains lui allouent également une forme aussi humaine que celle d’Olorëa.

Désignation : Dieu de la discipline et de la Justice.
Filiation : Fils de Cärma + l'élément du feu
Lieu de culte : Guanyuan
Représentant : Grande prêtresse
Il est dur de croire qu’Ingolmö est en fait un dieu double. D’un côté féroce comme un lion et de l’autre doux comme un agneau, ce dieu représente la discipline dans ce monde mais aussi la justice. Il est impossible de savoir si c’est un homme ou une femme. De ce fait, on le caractérise par deux dieux. Ils chasseraient les âmes impures, faisant ainsi régner la justice en ce monde.
On dit que ces dieux vivraient dans une forêt près d’une terre volcanique. Si quelqu’un y entre, il ne sera pas sûr d’en ressortir en vie. Cela dépendra de la pureté de son âme.
Il est représenté par une marque en forme d’agneau.

Désignation : Déesse de l’art et de l’inspiration.
Filiation : Fille Lumë + l'élément du vent
Lieu de culte : Souzoku
Représentant : Grand prêtre
Telle une Nymphe, la fille de Lüme apporte l’inspiration aux artistes. Caressant la fibre artistique de chacun, elle la transforme en oeuvre.  
Attention tout de même à ne pas se brûler les ailes ! C’est aussi une déesse paresseuse qui peut alors détruire cette inspiration.
Tout comme Olorëa, Férïna n’a pas de forme propre. On dit d’elle qu’elle serait le reflet d’un miroir.

Depuis quelques temps, de nouvelles croyances émergent. On entend notamment parler du Dieu Dragon. Dieu actuellement sans origine aucune, il aurait une apparence à mi-chemin entre le dragon et l’humain, prenant les deux formes à volonté. Certains le nomment Mikhaïl - le dieu porteur d’un message.
Personne ne sait vraiment d’où vient cette croyance, cependant la Nox’Hydrae en compte de nombreux adeptes.

Les érudits de Lumen font beaucoup de recherches sur ce dieu, mais ils n’ont rien trouvé dans les écrits. Aucun document n’atteste de son existence. Cependant, la Nox’Hydrae a l’air d’avoir des manuscrits traitant de ce personnage divin. À voir si ça s'amplifie avec le temps ou non.

Désignation : Dieu de Tous
Filiation : Aucune
Lieu de culte : Indra principalement
Représentant : Haut prêtre
Nous n'avons pas d'informations sur ce Dieu. Il est mi-homme, mi-dragon, mais peu connaissent son histoire. On le dit dieu du Chaos, rival d'Isïl et jaloux de l’intérêt qu'a cette dernière pour Aurë, mais ici encore ce ne sont que les suppositions de fanatiques.
On dit qu'il ressemblerait à un immense dragon.
Ses partisans auraient la capacité de se transformer en dragon. Allez savoir si c'est un mensonge ou une réalité...
On trouve des prêtres de Mikhail partout dans l'Empire. Ils prêchent les paroles du dieu dragon.